Deuxième dimanche de Pâques –  Dimanche de la Miséricorde Divine 

En l’an 2000, Saint Jean Paul II a proclamé ce dimanche « dimanche de la Miséricorde Divine » au cours de la canonisation  de sainte Faustine.

Le 2ème dimanche de Pâques est un jour en harmoniques.

On parle du dimanche « in albis », en aubes: en ce dernier jour de l’octave de Pâques, les adultes baptisés pendant la Veillée de Pâques déposent le vêtement blanc qu’ils ont reçu au  Baptême: c’est le signe de la fin de l’initiation chrétienne. On l’appelle aussi dimanche de « quasimodo »: quasimodo, c’est le verset du début du verset d’entrée de la Messe célébrée en latin (et selon le Concile Vatican II) citant la 1ère Lettre de Pierre: »Comme des enfants nouveau-nés, désirez le lait pur de la Parole » – A nouveau, nous sommes invités à revenir néophytes à la source du Baptême, pour demeurer comme des petits enfants assoiffés de la vraie nourriture,la Parole du Seigneur.

Prière de l’Abbé Joly : « J’ai engagé ma vie,Jésus,sur votre parole. J’ai à jouer ma vie,Jésus,sur votre amour.Les autres peuvent  bien être sages,vous m’avez dit qu’il fallait être fou. D’autres croient à l’ordre;vous m’avez dit de croire à l’amour. D’autres pensent qu’il faut conserver;vous m’avez dit de donner. D’autres s’installent;vous m’avez dit de marcher et d’être prêt à la joie et à la souffrance, aux échecs et aux réussites, de ne pas mettre  ma confiance en moi,mais en vous, de jouer le jeu chrétien sans me soucier des conséquences,et, finalement,de risquer ma vie,en comptant sur votre amour. Seigneur, c’est donc si étrange d’être chrétien ?

Merci Sœur Marie-Paul pour ce partage.