Mercredi 18 mars – 3ème Semaine de Carême

du livre du Deutéronome 4, 1 et 9

Moïse disait au peuple :
« Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances
que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique.

… ne le laisse pas sortir de ton cœur un seul jour.
Enseigne-le à tes fils,
et aux fils de tes fils. »

PS. 147

Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.

Matthieu 5, 19

Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

Commentaire du Père Christophe :

Écoutons les commandements que Jésus nous enseigne et nous rappelle au jour de notre baptême :

«  Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Écriture – dans la Loi et les Prophètes – dépend de ceux ces deux commandements. »

Parents, parrains et marraines s’engagent a observer ses commandements d’amour en élevant leurs enfants et leurs filleuls dans la foi de l’Église comme en écho aux paroles de l’auteur du Deutéronome : « Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils. »

Ainsi nous pourrons alors chanter le Seigneur avec le Psaume 147 avec confiance dans ce temps de confinement à domicile.

Jésus nous dit, à nous ses disciples :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.

Alors ! Frères et sœurs… arrêtons de tirer notre lecture des Saintes Écritures, ou de l’enseignement de notre Sainte Mère l’Église selon la Tradition des Pères de l’Église, à notre propre vue, comme l’on tire les couvertures à soi pour se protéger ou se rassurer. N’avons-nous pas crainte (avec confiance) dans la Parole de Dieu. Faut-il que nous pensions être encore plus grand que notre Créateur ? Nous voyons aujourd’hui le résultat en ce temps de pandémie. Nous sommes encore comme Adam et Eve, trompés par le Père du Mensonge, Satan. Les prêtres peuvent-ils dire encore le Chemin, la Vérité et la Vie, alors que les fidèles semblent s’enorgueillir d’un consensus mondain au lieu de se laisser illuminer dans l’Esprit Saint par des temps de prière en silence qui fait temps peur, parce que le silence nous renvoie à la Vérité, présent au tabernacle de nos église, quand il y est encore présent faute d’adorateurs ?