Décret de la Sacrée Pénitencerie pour le mois de novembre

Le 22 octobre, le cardinal Mauro Piacenza, grand pénitencier, a fait paraître un décret pour adapter la concession des indulgences destinées aux fidèles défunts, à la situation sanitaire et aux restrictions mises en place dans divers pays pour limiter les rassemblements.


Ce décret touche en premier lieu l’Indulgence plénière accordée, du 1er au 8 novembre, pour la visite d’un cimetière accompagnée d’une prière pour les défunts. Cette indulgence peut être transférée à d’autres jours du même mois, librement choisis par les fidèles, sans qu’il y ait nécessité qu’ils se suivent entre eux. Etant bien entendu que ces jours, même transférés, restent limités à huit.
Pour l’Indulgence plénière concédée par l’Eglise le jour de la Commémoraison de tous les fidèles défunts, 2 novembre, qui s’obtient en visitant une église ou un oratoire en récitant le Notre Père et le Je crois en Dieu, son obtention peut être transférée à n’importe quel jour du mois de novembre.
Quant aux personnes qui ne peuvent accomplir l’œuvre indulgenciée, personnes âgées, malades, ou touchées par les restrictions de déplacement, elles pourront obtenir l’indulgence en priant devant une image de Notre Seigneur Jésus-Christ ou de la sainte Vierge, en utilisant une prière de leur choix, ou en offrant à Dieu leurs souffrances et leurs croix.
Il est rappelé que ces indulgences s’obtiennent aux conditions habituelles : confession sacramentelle et sainte communion dans les huit jours, et prière aux intentions du Souverain Pontife.
A ce sujet, il est bon de se souvenir ce que signifie cette expression « intentions du Souverain Pontife ». Elle ne vise pas les intentions subjectives du Pontife régnant, mais 6 intentions générales fixées par le droit : 1. l’exaltation de la sainte Église catholique ; 2. la propagation de la Foi ; 3. l’extirpation de l’hérésie ; 4. la conversion des pécheurs ; 5. la paix et la concorde entre les princes chrétiens ; 6. les autres besoins de la chrétienté.
Notons que, en ce qui concerne les conditions générales, si la confession et la communion sont impossibles sous huit jours, l’indulgence est tout de même obtenue, pourvu que le fidèle soit disposé à se confesser et à communier dès qu’il le pourra.
(Source : Vatican.va)